Personnel
"La Dame à la Licorne"
02/07/06 13:36 |
Permalien
Le rêve de la Dame à la Licorne
" Il est des souvenirs semblables aux vagues bleues de l’océan ourlées de dentelle d’écume et qui vont s'échouant sur le sable froid de la plage empreinte de ma mémoire. Réminiscences de sources jaillissantes de temps absents qui s’en sont allés et parfois s'en reviennent.
Je la revois, image d'un songe qui vient à ma rencontre dans son pelage blanc et la douceur du jour et la tiédeur du soir. C’est un rêve de fée, un espace autre ouvert à la porte de mondes parallèles aux dimensions subjectives. Je me souviens de son souffle chaud s’approchant de ma main tendue vers elle; rencontre évanescente qui dans les premières lueurs de l’aube repousse l’obscurité crépusculaire.
C’est un cheval, juste un cheval au pelage blanc muni d’ un éperon qui transperce l’espace au dessus de son front sur lequel retombe sa crinière éblouissante d’argent.
Cette nuit là, le ciel était sans lune et les étoiles précieuses pépites suspendues à l’encre noire de la coupole des cieux nous inondaient de leurs rayons de poussière d’or. Un sentiment profond est monté en moi, celui de la présence éternelle et sacrée de la Licorne dans sa robe immaculée. Présence d’un monde Ailleurs où je me ressource à la clarté de l'animal aux yeux d’or et de jade qui apparaît dans un nuage poudré aux reflets couleurs d'orange.
Femme, qui en rêve eut le merveilleux privilège d’être visitée par l’animal mythique et fabuleux qui n’apparaît qu’en songe.
Dame à la Licorne, scène magique suspendue au fil ténu de l'existence du temps, image féerique de la bête gracile qui doucement s’approche; instant qui transcende l’éternité et transporte en d'autres royaumes .
Délices de mondes et d’univers oubliés dans lesquels l’alchimie de la vie offre par instants fugitifs à retourner.
Dame à la licorne, tissé de mains agiles, qui apprivoise les cinq sens . Gente Dame debout au centre de la courbe elliptique de l’espace et du temps , dans la Conscience et dans l’Esprit offrant dans un geste gracieux un miroir à la face de l’animal dont les yeux reflètent l’image fragile et mystérieuse de la complétude. "
" Il est des souvenirs semblables aux vagues bleues de l’océan ourlées de dentelle d’écume et qui vont s'échouant sur le sable froid de la plage empreinte de ma mémoire. Réminiscences de sources jaillissantes de temps absents qui s’en sont allés et parfois s'en reviennent.
Je la revois, image d'un songe qui vient à ma rencontre dans son pelage blanc et la douceur du jour et la tiédeur du soir. C’est un rêve de fée, un espace autre ouvert à la porte de mondes parallèles aux dimensions subjectives. Je me souviens de son souffle chaud s’approchant de ma main tendue vers elle; rencontre évanescente qui dans les premières lueurs de l’aube repousse l’obscurité crépusculaire.
C’est un cheval, juste un cheval au pelage blanc muni d’ un éperon qui transperce l’espace au dessus de son front sur lequel retombe sa crinière éblouissante d’argent.
Cette nuit là, le ciel était sans lune et les étoiles précieuses pépites suspendues à l’encre noire de la coupole des cieux nous inondaient de leurs rayons de poussière d’or. Un sentiment profond est monté en moi, celui de la présence éternelle et sacrée de la Licorne dans sa robe immaculée. Présence d’un monde Ailleurs où je me ressource à la clarté de l'animal aux yeux d’or et de jade qui apparaît dans un nuage poudré aux reflets couleurs d'orange.
Femme, qui en rêve eut le merveilleux privilège d’être visitée par l’animal mythique et fabuleux qui n’apparaît qu’en songe.
Dame à la Licorne, scène magique suspendue au fil ténu de l'existence du temps, image féerique de la bête gracile qui doucement s’approche; instant qui transcende l’éternité et transporte en d'autres royaumes .
Délices de mondes et d’univers oubliés dans lesquels l’alchimie de la vie offre par instants fugitifs à retourner.
Dame à la licorne, tissé de mains agiles, qui apprivoise les cinq sens . Gente Dame debout au centre de la courbe elliptique de l’espace et du temps , dans la Conscience et dans l’Esprit offrant dans un geste gracieux un miroir à la face de l’animal dont les yeux reflètent l’image fragile et mystérieuse de la complétude. "
|
"Au jardin du Père"
02/07/06 12:36 |
Permalien
Dans le jardin du Père
" Homo sapiens au corps mortel notre passage sur cette terre n'est que de courte durée à l'échelle de notre humanité et encore plus à l'échelle cosmique.
Pourtant, Etres d'éternités, nous venons de loin, de ce lieu que certains nomment l'Eden, le Paradis ...
Situé hors temps, ce lieu n'est pas un espace et n'est pas si perdu que cela puisque certain(e)s touchés par la grâce des ailes de l'Ange peuvent en accédant à la mémoire cellulaire en retrouver le chemin.
Il existe ainsi un axe des possibles, un point infini où la vie prend naissance, où la création unifiée se déploie en une multiplicité de possibilités singulières et plurielles. La danse des derviches tourneurs en évoque le centre, l'Eveil de personnages illustres de nombreuses Traditions en atteste ( Jésus, Bouddha ... ), la géométrie, les mathématiques, la relativité d'Enstein ... en témoigne , les recherches scientifiques en apportent les preuves.
Ce jardin n'est ni au dehors ni au dedans, il est dans l'entre-deux; Absolu : il EST tout simplement. "
" Homo sapiens au corps mortel notre passage sur cette terre n'est que de courte durée à l'échelle de notre humanité et encore plus à l'échelle cosmique.
Pourtant, Etres d'éternités, nous venons de loin, de ce lieu que certains nomment l'Eden, le Paradis ...
Situé hors temps, ce lieu n'est pas un espace et n'est pas si perdu que cela puisque certain(e)s touchés par la grâce des ailes de l'Ange peuvent en accédant à la mémoire cellulaire en retrouver le chemin.
Il existe ainsi un axe des possibles, un point infini où la vie prend naissance, où la création unifiée se déploie en une multiplicité de possibilités singulières et plurielles. La danse des derviches tourneurs en évoque le centre, l'Eveil de personnages illustres de nombreuses Traditions en atteste ( Jésus, Bouddha ... ), la géométrie, les mathématiques, la relativité d'Enstein ... en témoigne , les recherches scientifiques en apportent les preuves.
Ce jardin n'est ni au dehors ni au dedans, il est dans l'entre-deux; Absolu : il EST tout simplement. "
"Dans la matrice"
02/07/06 10:17 |
Permalien
Au coeur de la Matrice
" Nul ne saurait dire comment je m’étais retrouvé là, ni moi-même et pourtant il est un fait certain : j’y étais. Je me tenais debout face aux portes du temps. Tout désir m’avait quitté; il restait toutefois en quelque lieu : l’Espérance. Il n’y avait rien à faire, j’étais arrivée, tout simplement et c’est pour cela qu’une des portes s’est ouverte d’elle-même à l’instant précis de la coïncidence, juste dans l’axe des possibles . Un vortex donné à franchir et dont je peux désormais retrouver le chemin, les clefs quand cela est nécessaire.
Quand la porte sous le souffle s’est ouverte inondée de lumière éblouissante j’étais face à l’immensité, plus d’espace, plus de temps. J'accédais à la non dualité, l'unité retrouvée, Créateur, Création, Créature indissociés.
Je me voyais déambulant dans la caverne, les images défilant sur les parois rocheuses, les ombres, spectres venus des profondeurs se profilant superposées sur les scènes d’un autre temps.
Un homme et une femme se sont rejoint; un contact semblable aux deux doigts qui se tendent sur le plafond de la chapelle Sixtine témoins d’âges et de temps différents.
Sous le souffle puissant de la lumière, déflagration atomique sans début ni fin, le vent s’est levé et a tourné les pages du livre posé là. Gestation d'un monde, j'entrais en Création."
" Nul ne saurait dire comment je m’étais retrouvé là, ni moi-même et pourtant il est un fait certain : j’y étais. Je me tenais debout face aux portes du temps. Tout désir m’avait quitté; il restait toutefois en quelque lieu : l’Espérance. Il n’y avait rien à faire, j’étais arrivée, tout simplement et c’est pour cela qu’une des portes s’est ouverte d’elle-même à l’instant précis de la coïncidence, juste dans l’axe des possibles . Un vortex donné à franchir et dont je peux désormais retrouver le chemin, les clefs quand cela est nécessaire.
Quand la porte sous le souffle s’est ouverte inondée de lumière éblouissante j’étais face à l’immensité, plus d’espace, plus de temps. J'accédais à la non dualité, l'unité retrouvée, Créateur, Création, Créature indissociés.
Je me voyais déambulant dans la caverne, les images défilant sur les parois rocheuses, les ombres, spectres venus des profondeurs se profilant superposées sur les scènes d’un autre temps.
Un homme et une femme se sont rejoint; un contact semblable aux deux doigts qui se tendent sur le plafond de la chapelle Sixtine témoins d’âges et de temps différents.
Sous le souffle puissant de la lumière, déflagration atomique sans début ni fin, le vent s’est levé et a tourné les pages du livre posé là. Gestation d'un monde, j'entrais en Création."